COULEURS

Rosier oublié
Petits boutons encore verts
Guetter la couleur

C'est peut-être cette date de naissance, 18 juin, jour de " l'appel ", et le lieu, Meaux (mots ?) qui tôt, me firent aimer le langage de la France… Enfant, je ne fus pas toujours comprise dans ma passion d'écrire, ce qui bien sûr, la renforça. Plus tard, mon mariage mixte fut à l'origine d'une osmose culturelle et sensitive, couleur, dénonciations, fusion, prémonitions, partage. Alors l'écriture ne s'arrêta plus, contrastée et rebelle. Alexandrins, octosyllabes, et, préférée, prose rythmique.
Les Adex me firent découvrir les haïkus. Ah les haïkus ! 5-7-5, quand on est insoumise… C'est précis, un haïku, fugace et éternel ! Il y fallut une détermination qui s'étonna de trouver en ce trio de vers une expression idéale pour le poète. Saisir l'instant, l'ici et maintenant, s'en tenir à la sensation descriptive. Ce fut un cap, un défi.Que l'origine du haïku fut asiatique y fut évidemment pour quelque chose : j'aime les ponts japonais, les bambous et les bouddhas ascétiques. L'Afrique, l'Asie, et ma cité Seine et Marnaise…la boucle est bouclée.